Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
7 Juillet 2018 Parole du jour
Frères, les révélations que j’ai reçues sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Deuxième lettre de Paul aux Corinthiens 12, 7-10
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L’Amour se déploie dans la faiblesse, au premier chef en la personne de Jésus dont les humbles origines ont suscité l’incrédulité de ses contemporains : « D’où cela lui vient-il ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? » (Mc 6, 2-3). Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que, justement, la foi est l’enjeu de l’intervention de Dieu dans notre quotidien. Si les signes donnés étaient manifestation indéniable de Dieu, nous n’aurions d’autre choix que de nous incliner devant sa Grandeur. Notre relation à Lui n’en serait alors plus une d’amour comme Il le recherche mais de soumission servile. L’amour c’est d’abord et avant tout faire confiance, confiance en l’autre, en ce qu’il ne cherchera pas à exploiter notre vulnérabilité et en ce qu’il sera présent à nos côtés même aux pires moments de détresse, confiance en l’avenir, confiance dans les autres et dans la vie parce que Dieu, le premier, nous a fait confiance même si nous ne sommes pas montrés à la hauteur de la confiance qu’il a placée en nous.
Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort, fort de la puissance de Dieu qui, par la délicatesse de l’amour, se manifeste dans la faiblesse.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je ne me désole pas de mes faiblesses car elles constituent de puissants aimants qui attirent la miséricorde de Dieu sur moi. Heureuses faiblesses qui m’amènent également à reconnaître humblement que les bons fruits de mon activité ne découlent pas de « prétendus mérites » de ma part, mais de l’action de Dieu qui, par son Esprit Saint, fait porter à mes actions le fruit qu’Il souhaitait obtenir lorsqu’Il les a inspirées. Faiblesses salvatrices, enfin, car elles m’amènent à me tourner avec confiance vers mon Père céleste de qui j’attends tout, notamment le salut éternel au terme de ma course, car si je ne peux rien, Lui peut tout : « Pour les hommes c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible » (Mt 19, 26).