Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
17 Janvier 2019 Parole du jour
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Marc 2, 1-12 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Dans le chapitre premier de l’évangile de Marc nous voyons Jésus parler en homme qui a autorité et manifester symboliquement, à travers la guérison du lépreux, qu’il est venu restaurer en l’homme l’image de Dieu qui y a été défigurée par le péché. Ici, en début du chapitre 2, nous voyons l’un et l’autre. Cependant, ce n’est plus symboliquement qu’il restaure cette image, mais directement. Il nous permet de retrouver notre beauté perdue d’enfants de Dieu par le pardon de nos péchés : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.» Puis, pour venir accréditer ce qui vient de se produire dans l’ordre surnaturel, donc inaccessible à la perception humaine, il manifeste visiblement son autorité en guérissant le paralysé et en lui ordonnant de se lever et de rentrer chez lui, un « chez lui » que nous pouvons assimiler à la maison du Père céleste.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je fréquente le sacrement de Réconciliation pour me faire dire, moi aussi, par Jésus : «Mon enfant, tes péchés sont pardonnés… rentre dans ta maison », la maison des enfants du Père céleste.