Tu n’es pas loin du royaume de Dieu

28 Mars 2019

En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’ Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Marc 12, 28-34

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dieu est Amour (1 Jn 4, 8). Il attend de nous que nous Lui rendions amour pour Amour, que nous nous donnions généreusement à Lui comme Lui, le premier, nous a aimés. Il nous demande de porter le même regard que Lui sur le prochain, un regard de Père, un regard d’amour. Il souhaite venir aimer en nous et à travers nous ses enfants, nos frères et sœurs en humanité, particulièrement ceux qui nous sont proches, notre prochain, ceux qui croisent quotidiennement notre route. Plus nous cheminons dans l’amour, plus nous ressemblons à Dieu, plus nous devenons saints, plus nous nous approchons de Lui et du royaume qu’Il nous a promis, l’héritage de ceux en qui Il trouvera sa ressemblance d’Amour.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je demande au Seigneur de venir aimer en moi et à travers moi. Je Le prie de m’accorder la grâce de regarder les autres comme Lui les voit, avec son regard d’Amour, son regard de Père miséricordieux. Je demande à Dieu de me combler de son Amour, non pour en jouir égoïstement, mais pour le redistribuer généreusement autour de moi, particulièrement aux plus petits d’entre ses enfants, ceux qui ont le plus besoin se sentir que Dieu les aime.