Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
9 Mars 2020 Parole du jour
En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Matthieu 23, 1-12 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
L’amour est service. Le plus grand aux yeux de Dieu ici-bas est celui qui aime le plus, donc celui qui met au service des autres les dons reçus de Dieu et sa propre personne. L’amour est humilité, car pour se mettre au service des autres, il ne faut pas se considérer comme plus important que ces « autres ». Nous avons des modèles d’humilité, de service et d’amour en Marie, mère de Jésus, et en Jean-Baptiste, deux des plus grands aux yeux de Dieu à avoir vécu sur cette terre.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Pour cheminer vers la perfection de l’amour, du service et de l’humilité, je prends exemple sur Jésus Christ, sur sa mère Marie et sur Jean-Baptiste. Je ne considère pas ce qui m’est dû, mais ce que je dois au Père céleste en raison de tous les biens reçus de Lui à commencer par le don de la vie.