Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
11 Mars 2020 Parole du jour
Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.
Livre de Jérémie 17,5-10. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Êtres de chair, nous sommes instinctivement portés à mettre notre assurance en ce que nous voyons plutôt qu’en Celui que nous ne voyons pas et qui peut tout. Entre autres choses, nous sommes portés à chercher des « sauveurs », des personnes qui vont nous tirer d’une mauvaise situation ou qui, nous l’espérons, nous procureront le bonheur. Malheureusement, nous sommes tous faillibles, pécheurs, et pareillement ceux en qui nous mettons notre confiance et qui, inévitablement, viendront à décevoir nos attentes. L’unique sauveur, le Verbe fait chair, Jésus Christ a déçu les attentes des siens qui ne l’ont pas accueilli (Jn 1, 11), non en raison d’un défaut quelconque chez Lui mais parce qu’ils attendaient un Messie à la hauteur de leurs visées humaines, un politique qui libérerait le peuple de l’oppresseur romain. Dieu nous sauve, nous procure le bonheur, un bonheur durable, car il ne se fonde pas sur ce qui est passager, mais sur Celui qui EST, bien souvent en décevant nos attentes, en nous privant de ce qui est mondain pour nous faire progresser dans l’amour qui seul peut nous procurer le bonheur, imparfaitement en cette vie et en plénitude pour l’éternité.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je mets ma foi dans le Seigneur pour trouver le bonheur. Je compte sur Lui non seulement pour me donner les grâces requises pour progresser dans l’amour, mais encore pour veiller à ce que je ne manque pas de l’essentiel pour ma vie temporelle selon la promesse de Jésus : « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas plus qu'eux? » (Mt 6, 26)