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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis

 

Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse,

Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,

mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! Louange à Dieu !

Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis.

Les liens de la mort m'entouraient, le torrent fatal m'épouvantait ;

des liens infernaux m'étreignaient : j'étais pris aux pièges de la mort.

Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ; vers mon Dieu, je lançai un cri ;

de son temple il entend ma voix : mon cri parvient à ses oreilles.

Psaume 18(17), 2-7

Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.

Livre de Jérémie 20,10-13.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Quand nous lisons les textes bibliques, instinctivement, nous sommes portés à les prendre au mot, au sens littéral, à les lier au monde que nous pouvons voir et entendre, dont nous pouvons vérifier l’existence, l’historicité. C’est là grandement réduire leur portée, car ils nous parlent d’abord et avant tout d’un Dieu invisible et d’un monde qui échappe à nos sens. Quand nous écoutons les paraboles de Jésus, nous savons qu’il s’agit là d’histoires qui, bien que plausibles, n’ont pour but que d’évoquer des réalités spirituelles. Pourquoi ne pas faire de même avec l’ensemble des textes sacrés ?

Les ennemis dont parle le psalmiste, s’ils peuvent avoir une existence tangible, ce sont d’abord et avant tout les esprits mauvais et leur chef dont Jésus dit : « Je vous le dis à vous, mes amis: Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre: craignez Celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne; oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. » (Lc 12, 4-5). Chercher à combattre ces ennemis par nos propres forces ou, pire, nier qu’ils puissent exister, c’est voguer allègrement vers notre défaite. Il n’y a que dans le Seigneur que nous pouvons espérer triompher, Lui qui a vaincu le mal par sa mort sur la croix et qui a triomphé de la mort en ressuscitant. Remettons au Seigneur de l’univers notre cause ainsi que nous y incite également l’apôtre Paul : « Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manœuvres du diable. Car ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. C'est pour cela qu'il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en œuvre, rester fermes » (Ép. 6, 11-13)

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je prends conscience que mes pires ennemis ne sont pas faits de chair et de sang, mais sont des esprits qui me dépassent en intelligence et que le Seigneur constitue la seule défense valable pour m’en protéger. En conséquence, je remets ma cause au Seigneur, je fais appel à Lui pour me guider et assurer ma défense. Je prends conscience également que ceux qui m’oppressent dans la chair n’agissent pas d’eux-mêmes, mais prêtent inconsciemment leur concours à ces ennemis invisibles, ce qui a fait dire à Jésus crucifié : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font. » (Lc 23, 34) Ce n’est qu’en reconnaissant que ceux qui nous persécutent n’agissent pas d’eux-mêmes que nous parviendrons à leur pardonner ainsi que Jésus nous le demande : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5,44), que nous parviendrons à vaincre le Mal par l’Amour.

 

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