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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [...] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Jean 5, 1-16

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Nous disions à la lecture de l’Évangile d’hier (Jean 4, 43-54) que l’enjeu des signes et des prodiges était la foi des bénéficiaires, une foi qui requérait de leur part un changement de comportement conséquent avec cette foi en un Dieu qui est Amour, qui leur avait démontré de manière particulière son Amour, qui les interpellait à manifester leur reconnaissance en Le laisser aimer à travers eux le plus grand nombre sous peine de s’exposer à de pires maux. Eh bien ! C’est la mise en garde que Jésus adresse immédiatement après dans l’Évangile de Jean à un autre bénéficiaire de la Bonté de sa nature divine qu’il vient de manifester : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » Ce pire n’est pas dans l’ordre temporel, l’objet des miracles étant notre salut éternel, bien qu’il ne soit pas exclu qu’il puisse survenir dès cette vie, non pas en punition de nos fautes, mais comme un avertissement salutaire additionnel pour nous éviter la Géhenne et ses maux sans fin. Quant à ceux qui sont témoins de tels prodiges et qui durcissent leur cœur plutôt que de se convertir à un plus grand amour, on n’ose pas imaginer le sort qui les attend…

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je garde mon cœur ouvert à se laisser transformer par toute manifestation du divin, à se laisser toucher par l’Amour en vue de générer plus d’amour dans un monde cruellement en manque d’amour parce que l’Amour et les signes de sa Bonté sont ignorés.

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