Le Christ Jésus n’a été que « oui »

Frères, Dieu en est garant, la parole que nous vous adressons n’est pas « oui et non ». Car le Fils de Dieu, le Christ Jésus, que nous avons annoncé parmi vous, Silvain et Timothée, avec moi, n’a pas été « oui et non » ; il n’a été que « oui ». Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur « oui » dans sa personne. Aussi est-ce par le Christ que nous disons à Dieu notre « amen », notre « oui », pour sa gloire. Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons.

Deuxième lettre de Paul Apôtre aux Corinthiens 1,18-22.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Le Fils de Dieu, le Christ Jésus, n’a été que « oui » à la Volonté de son Père. Il a obéi non pas servilement, par crainte d’être puni ou par désir de récompense, mais amoureusement, en toute liberté. Il a même déclaré : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin » (Jn 4, 34). L’obéissance fait partie de son ADN, découle de la nature divine qu’il partage avec le Père et qui est Amour. Dans l’amour de Jésus et l’obéissance qui en découle, le croyant trouve son modèle. En Marie, mère de Jésus, également, elle qui n’a été que « oui » elle aussi à la Volonté divine : « Je suis la servante du Seigneur; qu'il m'advienne selon ta parole! » (Lc 1, 38)

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’obéis. J’obéis avec amour. J’obéis par amour, par amour de Dieu et du prochain. J’obéis en consentant à tout ce qui arrive, favorable comme apparemment défavorable, priant mon Père pour que cela ait ultimement pour conséquence le bien du plus grand nombre, le plus grand bien étant de parvenir au salut éternel, de vivre la vie d’amour de Dieu pour l’éternité.