Que devons-nous faire ?

En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Luc 3, 10-18

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Le chemin du salut, de la conversion, passe inéluctablement par la remise en question de nous-mêmes, de nos choix, de notre mode de vie, de nos comportements… On ne parle pas ici d’un questionnement maladif stimulé par la peur, mais d’un examen périodique de nous-mêmes et de nos actions eu égard à l’idéal proposé par Jésus dans les Évangiles ou par les autres écrits inspirés par l’Esprit Saint et qui se retrouvent dans la Bible. Essentiellement, cela peut se résumer à une question : que pouvons-nous faire de plus ou de mieux pour nous conformer au double commandement de l’amour, celui de Dieu et du prochain ? Jean-Baptiste nous donne des pistes de réponses : pour les personnes en autorité, ne pas abuser du pouvoir qui leur a été confié, pour tout un chacun : partager.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Le salut est un cheminement vers la perfection de l’amour qui ne prendra fin qu’avec notre dernier souffle, et encore faudra-t-il que Dieu, dans sa Miséricorde, nous élève jusqu’à Lui pour nous faire entrer dans son royaume. Afin de progresser dans cette voie, je me questionne régulièrement sur ce que je peux faire différemment, de plus ou de mieux pour me conformer à l’idéal de l’amour que Dieu nous demande de viser à atteindre : « Soyez saints, car je suis saint, moi, le Seigneur, votre Dieu » (Lv 19, 2)