Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre

« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre : je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela. Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout cela. » Ainsi parle le Seigneur, le Créateur des cieux, lui, le Dieu qui fit la terre et la façonna, lui qui l’affermit, qui l’a créée, non pas comme un lieu vide, mais qui l’a façonnée pour être habitée : « Je suis le Seigneur : il n’en est pas d’autre ! Exposez votre cas, présentez vos preuves, tenez conseil entre vous : qui donc l’a d’avance révélé et jadis annoncé ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Hors moi, pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi ! Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés, tous les lointains de la terre ! Oui, je suis Dieu : il n’en est pas d’autre ! Je le jure par moi-même ! De ma bouche sort la justice, la parole irrévocable. Devant moi, tout genou fléchira, toute langue en fera le serment : Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi – la justice et la force ! » Jusqu’à lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s’enflammaient contre lui. Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange, toute la descendance d’Israël.

Livre d’Isaïe 45,6-8.18.21-25

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Hors moi, pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi ! Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés, tous les lointains de la terre ! De Dieu seul, de l’Unique, du Dieu qui est Amour et Père, vient le salut. Les autres dieux, ceux qui sont la création des humains, entre autres l’argent, requièrent que l’on se sacrifie pour eux. Rien de tel dans le Dieu qui est Amour et qui s’est sacrifié Lui-même sur la croix pour nous procurer le salut, un salut qu’Il propose universellement, sans acception de personne, et qui nous est accessible pour peu que nous Le laissions aimer en nous et à travers nous. Tout ce qu’Il demande c’est d’accueillir son Amour, un Amour qui est diffusif, qui se répand de Lui-même à partir de ceux qui acceptent de se faire capacité pour Le recevoir. Ce salut concerne d’abord la vie après la vie, mais également la vie présente alors que la maison commune va vers sa ruine si nous n’acceptons pas de donner préséance au bien commun au détriment de l’intérêt personnel, si l’amour qui est don de soi, à l’image de l’Amour dont nous sommes issus, ne prend le dessus sur l’amour de soi.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je mets ma confiance et mon espérance uniquement dans le Dieu Unique qui est Amour. De Lui seul j’attends le salut. Je veille à disposer mon cœur pour l’accueillir, particulièrement en ce temps de l’Avent, afin que mon cœur devienne un terreau fertile à partir duquel son Amour puisse germer et se répandre sur le plus grand nombre.