Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
3 Février 2022 Parole du jour
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Luc 2, 22-40. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
La Présentation de Jésus au Temple est une manifestation de l’Amour. On retrouve dans ce récit les prérequis de l’amour : l’humilité, l’obéissance, la solidarité… Marie, toute Immaculée qu’elle était, se fait solidaire des autres mères et se soumet au rite de la purification. De même, bien que Jésus soit le Fils, ses parents viennent le présenter au Père pour le consacrer au Seigneur, comme n’importe quel autre premier-né de sexe masculin. Cette humilité, cette obéissance, cette solidarité ne sont pas sans rappeler l’épisode du Baptême de Jésus où, tout Fils qu’il était, il s’est néanmoins soumis au baptême de conversion offert par Jean Baptiste. Dans un cas comme dans l’autre, l’acte d’amour a été agréé par le Père. D’abord par personne interposée, par l’entremise de Syméon qui proclame que Jésus est le Messie : « mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. », ce que le Père fera Lui-même directement à l’occasion du Baptême : « Tu es mon fils; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré » (Lc 3, 22).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
J’aime. Parce que j’aime et pour aimer davantage, je cultive l’humilité, l’obéissance et la solidarité. J’aime parce que je suis aimé infiniment. Je m’efforce de me montrer docile aux motions de l’Esprit qui comble mon cœur d’Amour, pour que l’Amour qui m’anime dans ma situation particulière aille également toucher tous ceux qui vivent une situation similaire à la mienne.