Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
24 Avril 2022 Parole du jour
En ces jours-là, après la guérison de l’infirme, comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ; ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts. Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir. Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille. Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes. Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres. Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? » Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » Luc 24, 35-48 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Au Proche-Orient ancien, le nom n’est pas une simple étiquette étrangère à la réalité qu’elle désigne, mais est mystérieusement lié à cette réalité. Donner un nom à un lieu ou une personne, c’est déterminer son sens ou son destin. (Lacoste, Jean-Yves, Dictionnaire critique de théologie, PUF, Paris, 1998, p.973). À plus forte raison quand le nom vient de Dieu, Lui dont la Parole a la capacité de se matérialiser : « Tu l’appelleras du nom de Jésus » (Lc 1, 31), Jésus dont le nom signifie « Dieu sauve ». En Jésus se réalise la promesse faite par la bouche du prophète Isaïe : « Ne craignez pas, voici votre Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver » (Is 35, 4). Dieu seul peut nous sauver, nous ouvrir les portes de son Royaume. Nul ne peut entrer dans celui-ci sans que Dieu, dans son infinie Miséricorde et en vertu du sacrifice de son Fils sur la croix, ne nous en ouvre les portes en nous rendant préalablement saints, totalement transparents de son amour. « En nul autre que Jésus, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Pour mon salut, je ne compte que sur l’infinie miséricorde de Dieu qui nous a donné son Fils Jésus pour nous donner accès au salut éternel, lui dont l’obéissance jusqu’au sacrifice de la croix fait contrepoids à la désobéissance de nos péchés. Je fais également appel à la miséricorde de Dieu par la prière pour qu’Il ouvre au nom de Jésus les portes de son Royaume à tous ceux qui nous ont quittés, croyants comme incroyants, et qui ont mené une vie conforme à ses enseignements, une vie d’amour.