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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Protégés, libérés, par le sang de l’Agneau

En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez.»                                                              

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Ce que Dieu a réalisé de manière visible, concrète, notamment les miracles qu’Il a accomplis, se veut une image de ce qu’Il opère de manière intangible, mais non moins réelle, dans l’ordre spirituel. Quand Jésus guérissait des lépreux, cela se voulait une image de libération des cœurs de la lèpre du péché. De même les prodiges accomplis dans l’Ancien Testament se voulaient-ils une préfiguration de ce qui allait survenir au plan spirituel dans le Nouveau. Le sang de l’agneau sans défaut qui a protégé Israël préfigure le sang du Christ, l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jn 1, 29). De son sang, Jésus a dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6, 54). Ce sang protège non pas comme aux temps anciens d’une mort physique, mais de la mort de l’âme.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je communie au corps et au sang du Christ afin de jouir de la protection qu’il offre à ceux qui les reçoivent avec les dispositions appropriées du cœur. Je me prédispose à la communion par le sacrement de Réconciliation, le lavement des pieds par le Christ au soir de la Cène étant indissociable de l’instauration du sacrement de l’Eucharistie : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » (Jn 13, 8).

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