Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
18 Juillet 2022 Parole du jour
En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. » Matthieu 12, 38-42. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Les scribes et les pharisiens demandent un signe à Jésus à l’effet qu’Il est Amour. De nos jours, certaines personnes demandent à d’autres des preuves de leur amour pour elles. Les uns comme les autres passent à côté de ce qu’est l’amour. L’amour ne se prouve pas, il s’éprouve par le passage du temps qui n’altère pas la solidarité inconditionnelle de qui est présent à nos côtés par amour. La preuve que Jésus nous aime est qu’il a donné sa vie pour nous, pour nous communiquer l’Esprit Saint par lequel Dieu se fait présent en nous et dans le monde. Si nous sommes tentés de demander à Dieu ou à une autre personne un signe de son amour, interrogeons-nous sérieusement sur la qualité du nôtre, à savoir si nous entretenons une relation intéressée plutôt qu’une relation d’amour avec les autres et Dieu.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je questionne non pas la qualité de l’amour des autres pour moi, mais la qualité de mon propre amour pour les autres et pour Dieu. Mon amour s’évalue à la mesure que je suis prêt à m’oublier moi-même pour laisser Dieu exprimer son amour en moi et à travers moi. Lorsque je ressens la nécessité que les autres me manifestent leur amour, il y a de fortes chances que je pense plus à moi-même qu’aux autres et à Dieu…