Vanité des vanités, tout est vanité !

Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal ! En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ? Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité.

Livre de l'Ecclésiaste 1,2.2,21-23.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Tout passe, seul l’amour demeure. Cela est vrai dans l’ordre temporel où nous gardons bien vive la mémoire des personnes que nous avons aimées et qui nous ont aimés, mais que disparaît graduellement, à quelques exceptions près, les souvenirs des bons moments partagés avec elles. Cela l’est encore plus dans l’ordre spirituel où seule comptera la capacité d’aimer que nous aurons développée en cette vie, capacité qui nous permettra de nous tenir en présence de Dieu dans l’éternité moyennant l’infinie Miséricorde qui la perfectionnera et nous élèvera dans le Royaume. Tout ce qui est passager est vanité. Pourquoi nous attacher à ce qui est passager, vanité ? Faisons le bilan de notre existence et regardons ce qui reste de toutes les années passées. Anticipons le futur et regardons ce qui restera de nous, de ce que nous aurons fait. Allons au-delà encore, et considérons que seul l’amour peut nous permettre d’espérer entrer dans le Royaume des cieux.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je place l’amour, le don de moi-même pour autrui et pour Dieu, au sommet de mon échelle de valeurs.