Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur

Frères, rappelez-vous le proverbe : À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement. Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien. L’Écriture dit en effet de l’homme juste : ‘Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.’ Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.

Deuxième lettre de Paul Apôtre aux Corinthiens 9, 6-10.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dieu veut l’amour, notre amour. L’amour est liberté, l’amour est don. L’amour est don de soi sans contrainte. Le regret dans le don constitue un indice que ce dernier n’était pas totalement inspiré par l’amour. Dieu aime celui qui donne joyeusement, la joie du donateur étant alors la joie de l’amour, cet amour qui seul procure un bonheur durable, car l’amour est notre vocation, notre raison d’être, ayant été créés pour être les fiduciaires de l’amour de Dieu, pour accueillir et partager son Amour, son Esprit Saint et ses dons. Parce que celui qui aime, qui donne joyeusement et généreusement, accomplit la volonté de Dieu, le Seigneur veille afin qu’il ait en toute chose et toujours, tout ce qu’il lui faut, et même qu’il ait en abondance de quoi faire toute sorte de bien tant au plan spirituel que matériel. C’est de celui qui aime dont Jésus parle lorsqu’il dit : « À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance » (Mt 25, 29)

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je donne joyeusement et librement, inspiré par l’Amour, par l’Esprit d’Amour qui habite mon cœur. Plus précisément, je redonne ce que le Seigneur m’a confié dans sa libéralité pour que je le mette au service du bien commun et, occasionnellement, pour que je devienne l’intermédiaire par lequel Il communique son amour à des personnes bien précises.