Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
17 Mars 2023 Parole du jour
Ainsi parle le Seigneur : Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes. Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains : “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. » Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban. Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit. Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent. Livre d’Osée 14, 2-10 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Les moments d’humiliation, les temps d’épreuve, les périodes d’effondrement dont se révèlent incapables de nous prémunir les idoles en lesquelles nous avions placé notre confiance au détriment de Dieu, au premier chef l’Argent trompeur (Lc 16, 9), tout cela se révèle être salutaire parce que propice à une remise en question de nos manières d’agir et de penser, de nous incliner à songer à revenir vers le Seigneur notre Dieu à la suite du fils prodigue : « ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers » (Lc 15, 17-19) ; ou encore du publicain : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! » (Lc 18, 13). À qui ose avancer dans le chemin salutaire de la conversion, du retour vers Dieu, le Seigneur dit : « Je te guérirai de ton infidélité, je t’aimerai d’un amour gratuit », une gratuité d’amour qui se manifeste de manière éminente dans le pardon des péchés. Quant à ceux qui sont témoins de l’effondrement d’autres personnes, ils doivent prendre garde d’associer cette épreuve à une faute quelconque du réprouvé comme l’ont imprudemment fait les amis de Job, Job qui préfigurait le Christ, le Juste qui n'avait pas connu le péché, que Dieu a fait péché pour nous, pour nous réconcilier avec Lui, afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu (2 Co 5, 20-21).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Dans l’épreuve, je me tourne vers Dieu afin de trouver en Lui le salut, notamment dans le sacrement de Réconciliation.