Vous suivrez tous les chemins que je vous prescris, afin que vous soyez heureux

Père, Dieu veut plus que tout notre bonheur, dès à présent et en plénitude pour l’éternité. Comme un parent avisé, Il nous enjoint de suivre tous ses conseils car Il sait que le malheur attend infailliblement ceux qui auront l’imprudence de s’écarter de ses chemins. Ce malheur ne découle pas d’une punition divine, tout au plus pourrait-il résulter de ce que le Seigneur puisse nous abandonner à nous-mêmes parce que nous l’évinçons de nos vies, mais la cause première de ce malheur demeurera toujours le salaire prévisible de nos actes mauvais. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée » (Mt 26, 52), la violence engendre la violence et, tôt ou tard, cette violence finira par se retourner contre nous pour notre plus grand malheur. En soixante-cinq ans d’existence, je n’ai encore vu une personne dont je puisse dire qu’elle a été punie par Dieu pour avoir mal agi. Cela serait contraire à la volonté de Dieu qui nous souhaite libres, car Il veut notre amour, un amour qui ne peut exister sans liberté. Punir l’autre, c’est le priver de sa liberté. Par contre, j’ai pu voir au fil des ans les gens récolter les conséquences négatives prévisibles de leurs actes mauvais, le salaire du péché, sans que Dieu n’ait à intervenir, du moins pas de manière manifeste. Dieu ne peut que déplorer que nous agissions de manière à aller vers notre malheur, vers notre perte : « Voilà bien la nation qui n’a pas écouté la voix du Seigneur son Dieu, et n’a pas accepté de leçon ! La vérité s’est perdue, elle a disparu de leur bouche. »

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’efforce de marcher dans tous les chemins que le Seigneur nous prescrit parce ce que je sais qu’Il nous aime et qu’Il veut plus que tout notre bonheur. J’obéis à mon Père céleste parce qu’Il m’aime et que je veux Lui rendre amour pour Amour, parce que je ne souhaite pas l’attrister de me voir malheureux pour avoir fait la sourde oreille à ses conseils judicieux.