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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

J’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, mon Dieu est ma force

Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »

Isaïe 49, 1-6

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Nous avons chacun, tous autant que nous sommes, quel qu’ait pu être notre parcours jusqu’à présent, de la valeur aux yeux du Seigneur, une valeur inaliénable, parce que nous sommes ses enfants adoptifs dans le Christ. Cette valeur intrinsèque que nous confère la filiation divine n’a rien de banal dans un monde qui n’a de considération que pour ceux qui contribuent à son avancement, ne serait-ce qu’en faisant rouler l’économie par leur consommation. Grande est la souffrance de ceux qui contribuent peu ou pas à la société, dont ils se retrouvent en marge, au point que certains se donnent la mort ou demandent à ce qu’on leur enlève la vie. S’ils avaient seulement conscience, ainsi que l’a découvert le fils prodigue lorsqu’il est revenu vers son père, de la valeur inestimable que leur vie a aux yeux du Père céleste… Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu.

Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Parce que je sais que j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, parce que je sais que ce que je fais, ce que je dis, ce que j’endure… avec amour et par amour, en union avec l’offrande de Jésus à son Père compte à ses yeux, je puise dans l’Amour la force de continuer même si les vents et les marées me sont contraires, confiant que mon Père ne me soumettra pas à des épreuves qui outrepassent mes forces, au premier chef la tentation (1 Co 10, 13), ou sans me gratifier des grâces nécessaires pour y faire face.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je prends conscience de la valeur inestimable que j’ai aux yeux du Seigneur qui m’a tissé dans le sein maternel et m’y a appelé par nom pour me faire dépositaire, fiduciaire, de son Amour au bénéfice du plus grand nombre, et je puise en Lui la force de mener à bien la mission qu’Il m’a confiée.

 

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