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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Avoir la paix en Jésus

En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »

Jean 17, 20-26

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Adhérer à Jésus-Christ n’est pas une assurance tous risques. Il l’a dit à quelques reprises lors de son parcours terrestre, disant que, si la souffrance ne lui avait pas été épargnée, elle ne le serait pas non plus à ses disciples, le disciple n’étant pas au-dessus de son maître. Ici, au terme, il le réaffirme : « dans le monde vous aurez à souffrir » ; cependant, il rajoute ici : « mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » Cette victoire sera celle de la Résurrection, la victoire de l’Amour sur le non-amour. Dans la Résurrection nous avons l’assurance que l’Amour aura toujours le dernier mot sur les vicissitudes de la vie. Quand nous souffrons, Jésus est présent à nos côtés, qui souffre avec nous, qui veille à ce que notre souffrance ne demeure pas vaine, mais qu’à l’image de la sienne, elle résulte en un accroissement d’amour, d’abord en notre propre cœur pour se répandre ensuite comme une tache d’huile autour de nous. Encore, faut-il, toutefois, unir notre souffrance à la sienne sur la Croix pour la présenter au Père céleste pour qu’elle devienne source de miséricorde pour le plus grand nombre. Nous trouvons la paix dans la certitude qui nous habite que Dieu tirera du mal auquel nous sommes confrontés un bien plus grand encore que ce qu’il aura pu nous en coûter de souffrances.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Dans la souffrance, je me remémore les paroles de Jésus : « courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » Je médite également les paroles d’Isaïe 50 : « Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. » (Is 50, 5-8)

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