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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Évolution

 

 

Je ne suis pas venu abolir

 

« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.

 

Matthieu 10, 7-8

 

 

 

Dieu est immuable, Le même hier, aujourd'hui, et à jamais (He 13, 8). Tout en Lui est sous le signe de la continuité. Sa Parole autrefois transmise par les prophètes, avec les limitations inhérentes à l’utilisation d’intermédiaires, s’est faite chair dans la personne du Christ, Révélation ultime et parfaite que Dieu a faite de Lui-même et de ses attentes envers les hommes. L’Ancien Testament préfigurait le Nouveau, annonçait à mots plus ou moins couvert la venue de Dieu dans le monde : « Voici l'alliance que je conclurai avec la maison d'Israël après ces jours-là, oracle de Yahvé. Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l'écrirai sur leur cœur. Alors je serai leur Dieu et eux seront mon peuple. Ils n'auront plus à instruire chacun son prochain, chacun son frère, en disant: "Ayez la connaissance de Yahvé!" Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu'aux plus grands -- oracle de Yahvé -- parce que je vais pardonner leur crime et ne plus me souvenir de leur péché (Je 31, 33-34). Tout ce qui a été dit dans l’Ancien Testament a trouvé son accomplissement dans le Christ, son dernier mot lors de son séjour terrestre ayant été la mort sur la croix de l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jn 1, 29).

 

Dieu n’est pas un homme pour se dédire. Certes tout n’allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la Judée contemporaine de Jésus. L’occupant romain faisait sentir son joug au peuple élu et son élite, même religieuse, en faisait tout autant : « Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt » (Mt 23, 4). À n’en pas douter, la corruption du pouvoir exerçait sa domination. Mais Jésus n’incite pas à la révolution, il demande à ses concitoyens de faire la juste part des choses : « Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les Pharisiens: faites donc et observez tout ce qu'ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes: car ils disent et ne font pas » (Mt 23, 2-3), même à l’égard de l’occupant : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Lc 20, 25). Jésus n’est pas venu abolir la Loi ancienne mais la porter à une plus grande perfection, loin d’en diminuer les exigences, il les a accrues : « Il a été dit… moi, je vous dis… » (Mt 5, 21.27.31. 33.38.43), le propre de l’amour étant d’aimer sans limite. Aussi met-il en garde contre la tentation de rejeter le moindre des commandements anciens ou à inciter autrui à le faire.

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