Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
23 Décembre 2012 Parole du jour
Il n’y avait pas de place pour eux
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. - Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Luc 2, 1-7
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Et nous ? Quelle place faisons-nous à Marie, à Jésus et à notre Père des cieux dans notre vie ?
Que l’on puisse avoir peur d’un Père dont nous nous sommes détournés peut toujours se comprendre même si cette crainte n’est pas fondée. Dieu est amour (1 Jn 4, 8) et la figure paternelle à laquelle il s’apparente le plus est celle du père du fils prodigue qui va chaque jour à la rencontre de ce dernier dans l’espoir de le voir revenir et qui, lorsque cela se produit fait une grande fête (Lc 15, 11-32). Mais il n’y a aucune excuse pour se tenir éloigné de ce Dieu qui s’est fait vulnérable dans la personne d’un petit enfant pour se rapprocher de nous.
Soyons reconnaissants envers Jésus qui pour nous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin de nous enrichir par sa pauvreté (2 Co 8, 9), de nous rendre plus accessible le chemin qui mène au Père éternel.