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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

La spiritualité, une affaire de coeur

 

 

La spiritualité, une affaire de cœur

 

Car la vraie circoncision, c'est nous qui l'avons reçue, nous qui adorons Dieu selon son Esprit, nous qui mettons notre orgueil dans le Christ Jésus et qui ne plaçons pas notre confiance dans les valeurs charnelles.

 

Tous ces avantages que j'avais, je les ai considérés comme une perte à cause du Christ. Oui, je considère tout cela comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j'ai tout perdu ; je considère tout comme des balayures, en vue d'un seul avantage, le Christ,

 

Lettre de Paul aux Philippiens 3, 3.7-8

 

 

Un homme se fait-il tatouer le nom d’une femme sur son corps, même si cela s’avère flatteur pour elle, ce qui importe est l’amour qu’il lui porte, les délicates attentions qu’il a pour elle. Ainsi en va-t-il de Dieu. Vain est notre culte, vaines sont nos paroles, vains encore se révèlent les symboles extérieurs de notre foi si nous ne traduisons pas dans le concret de nos existences la nature de Dieu qui est Amour.

 

Dès les textes anciens, Dieu a laissé savoir que la circoncision de la chair, le symbole de l’appartenance à Dieu, ne suffisait pas et que c’était le cœur qu’il fallait circoncire, libérer des attachements charnels pour aimer Dieu et le prochain en vérité à savoir gratuitement et généreusement : « Circoncisez votre cœur et ne raidissez plus votre nuque » (Dt 10, 16), « Yahvé ton Dieu circoncira ton cœur et le cœur de ta postérité pour que tu aimes Yahvé ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives » (Dt 30, 6).

 

Les Psaumes et Isaïe mettent en garde contre une spiritualité qui ne serait que pratique externe et n’aurait pas comme finalité d’inciter le croyant à aimer davantage : « Car tu ne prends aucun plaisir au sacrifice; un holocauste, tu n'en veux pas. Le sacrifice à Dieu, c'est un esprit brisé; d'un cœur brisé, broyé, Dieu, tu n'as point de mépris » (Ps 51, 18-19); « Le Seigneur dit: Ce peuple ne s'approche de moi qu'en paroles, ses lèvres seules me rendent gloire, mais son cœur est loin de moi. La crainte qu'il me témoigne n'est que précepte humain, leçon apprise. C'est pourquoi je vais continuer à lui prodiguer des prodiges, si bien que la sagesse des sages s'y perdra et que l'intelligence des intelligents se dérobera » (Is 29, 13-14). Ce que Paul a traduit par : « si je n’ai pas en moi l’amour, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit » (1 Co 13, 1).

 

Le Christ est le modèle qu’il nous faut suivre en cette voie, Lui auquel s’applique parfaitement le texte : « Tu ne voulais sacrifice ni oblation, tu m'as ouvert l'oreille, tu n'exigeais holocauste ni victime,alors j'ai dit: Voici, je viens » (Ps 40, 7-8). Venu révéler l’amour infini de Dieu pour nous, il s’est offert comme victime sur la croix, réalisant parfaitement dans la chair, ce qui était Parole : « Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).

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