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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Service

 

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En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l'instant même, elle se leva, et elle les servait.

 

Luc 4, 38-39

 

 

 

Ce passage, en apparence anodin, contient une grande vérité de la vie spirituelle : lorsque Dieu favorise quelqu’un de quelque manière par une grâce, un charisme ou une guérison, ce n’est pas pour que cette personne jouisse égoïstement du don reçu mais que ce cadeau soit mis au service des autres et manifeste l’amour de Dieu pour l’homme et la gloire de son Nom. On ne peut qu’admirer, à cet égard, la belle-mère de Simon qui, à l’instant même où elle a été guérie, s’est mise au service des autres et de Dieu. Elle ne s’est pas dit : « je vais d’abord reprendre le temps perdu, faire mon ménage, mon lavage, les courses… ». Elle ne s’est pas approprié le don de Dieu mais l’a immédiatement mis au service du bien commun.

 

L’apôtre Paul le dit clairement : « À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun » (1 Co 12, 7). Quiconque serait tenté d’en faire un usage exclusif ou d’en limiter les bienfaits à un cercle restreint d’amis ou de connaissances, celui-là est comparable au serviteur de la parabole des talents (Mt 25, 14-30) qui n’en avait reçu qu’un seul et est allé l’enfouir dans la terre. Non seulement ne se qualifie-t-il pas pour recevoir davantage du Maître mais encore s’expose-t-il à se faire enlever le peu qu’il avait reçu.

 

Et nous, quel usage faisons-nous des dons reçus, tant matériels que spirituels ? De notre réponse dépend la suite des choses tant à court terme, en cette vie, que pour l’éternité où ceux qui ont fait fructifier les talents reçus en les mettant au service du bien commun se verront inviter à entrer dans la joie du Maître (Mt 25, 21.23).

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