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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Craindre celui qui a le pouvoir d’envoyer dans la Géhenne

 

 

Craindre celui qui a le pouvoir d’envoyer dans la Géhenne

 

Comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux.

 

Luc 12, 1-7

 

 

Notre seule crainte devrait être de faire ce qui est désagréable aux yeux du Seigneur et compromettre notre salut et, pire encore, ceux qui, nous voyant faire le mal, seraient tentés de nous imiter : « Il est impossible que les scandales n'arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent! Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une pierre à moudre et être jeté à la mer que de scandaliser un seul de ces petits » (Lc 17, 1-2).

 

Parmi les raisonnements fallacieux, on compte le proverbe : Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Il ne faut jamais choisir un mal. Généralement, dans les deux maux entre lesquels on cherche à nous imposer de faire un choix, il y a un mal immédiat et un mal éventuel qui découlerait de ne pas avoir choisi le premier. L’expérience m’a démontré à plus d’une reprise qu’il faut toujours éviter ou combattre le premier mal qui se présente à nous. J’en ai encore eu l’expérience dans la dernière semaine alors qu’une personne âgée de ma connaissance s’est fracturée deux vertèbres du cou dans une mauvaise chute. Elle devait prendre une décision : se faire opérer et risquer des douleurs post opératoires pire encore que son mal actuel pendant plusieurs semaines ou ne rien faire et aller vers la mort. Courageusement, elle a choisi de combattre le mal actuel qui menaçait sa vie et s’est fait opérer, non sans s’être recommandée aux prières d’une communauté religieuse au préalable. Eh bien ! Miraculeusement, elle ne ressent aucune douleur de l’opération au grand étonnement même du personnel soignant de l’hôpital. Le mal éventuel ne s’est jamais présenté ! Cette personne doit faire face à toutes les difficultés conséquentes à une telle opération à l’exclusion de sa plus grande crainte, celle de souffrir. Pas un seul moineau n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?  (Lc 10, 25)

 

Je me refuse à choisir entre deux maux. Je combats les maux dans l’ordre dans lequel ils se présentent et je mets ma confiance dans mon Père du ciel pour ce qui est des éventualités.

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