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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Ma fille est morte à l'instant

 

 

Ma fille est morte à l’instant

 

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

                                                      
Matthieu 9, 18-26

 

 

J’ai assisté hier aux funérailles d’un jeune homme de 23 ans que la vie n’avait pas favorisé. Autiste, il est décédé des suites d’une longue et pénible maladie. Que dire aux parents éplorés, à ses sœurs, à sa « mère adoptive », la dame qui l’a prise en charge quand cela est devenu trop lourd pour ses parents ? Quel sens donner à cette brève vie marquée de surcroît par la douleur ? Une chose est sûre, le Seigneur n’est pas masochiste et ne prend pas plaisir à la douleur des personnes. Il est Père, Il est Amour. Le Fils qui est venu sur la terre nous le révéler a guéri de nombreuses personnes et en a même ressuscité certaines comme signe du Royaume d’amour auquel Il nous convie pour l’éternité alors « qu’il essuiera toutes larmes de nos yeux » (Is 25, 8). Mais pourquoi cette souffrance qui frappe aveuglément et indifféremment ? Cela est un mystère qui perdurera jusqu’à ce que nous nous retrouvions face à la Lumière et que Dieu ouvre nos yeux à son plan d’amour. Entretemps, ce que j’ai pu en percevoir, c’est Dieu Lui-même qui nous interpelle à L’aimer à travers ceux qui souffrent particulièrement les plus petits et les plus vulnérables. Côtoyer ces personnes, leur manifester notre amour, un amour duquel nous ne pouvons espérer d’autre retour que l’amour, nous ouvre les portes du Royaume éternel : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli… dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Mt 25, 34-40). Le Seigneur a rappelé vers Lui un de ses ambassadeurs, et à voir toute l’affection que lui portaient ses proches, je puis deviner qu’il a mené à bien sa mission, leur entrouvrant la porte du Royaume de par l’amour dont il a été l’objet.   

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je médite sur le sens de la souffrance. Je m’efforce de soulager celle des autres par mon amour à l’exemple de mère Teresa, un amour que Dieu me quémande à travers eux. 

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