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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

                                                                       

Jean 15, 1-8

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Tout, absolument tout, est grâce. Dieu nous inspire le bien à faire, nous donne les moyens de l’accomplir et, au surplus, lui fait porter le fruit qu’Il attend de lui. Qu’avons-nous à faire ? Chercher à correspondre à la grâce reçue qui diffère d’une personne à l’autre pour que nous ayons besoin les uns des autres, pour que, comme les membres du corps humain diffèrent, mais forment un seul corps, nous formions le corps mystique dont le Christ est la tête tout en ayant chacun un rôle spécifique dans ce corps.  Cette différence entre les membres favorise l’amour, qui est la fin recherchée, car, ne possédant chacun qu’une partie des grâces, nous devons coopérer les uns avec les autres, donner et recevoir, pour progresser.

 

Cette grâce, nous la recevons du Verbe de Dieu, qui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu, mais il s'anéantit lui-même (Ph 2, 6-7), qui pour nous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin de nous enrichir par sa pauvreté (2 Co 8, 6). Le Verbe, deuxième personne de la Trinité, a revêtu la chair en la personne de Jésus-Christ pour enrichir cette dernière de la divinité, des grâces divines. En dehors de Lui, de la grâce offerte et accueillie, nous ne pouvons rien faire. La vertu ne s’acquiert pas à force de bras, elle est un don de Dieu que nous devons solliciter par l’humble prière qui reconnaît que par nous-mêmes nous ne pouvons rien et qui demande à Dieu de nous donner ce dont nous avons besoin pour réaliser sa volonté.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

 

Je ne cherche pas à me procurer la vertu par mes propres efforts, une entreprise vouée à l’échec. Je demande à Dieu de me rendre capable de ce qu’Il attend de moi par les mérites de Jésus-Christ qui est venu dans le monde exactement pour cela.

 

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