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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Matthieu 22, 15-21

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Rendez à César ce qui est à César. La première part de l’affirmation est claire et concerne le devoir de chaque citoyen de s’acquitter de sa juste part des frais de fonctionnement de l’État via les impôts. Cela constitue même un acte de charité, car, si nous nous soustrayons à nos obligations, d’autres devront compenser pour le manque à gagner de l’État et payer plus que leur juste part, généralement des plus « faibles ».  

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu. Cela est moins évident, car, à la limite, tout est à Dieu. Cependant, il est une chose par laquelle Dieu attend spécialement d’être payé de retour par nous les humains : notre amour. Ce qui nous distingue des autres êtres créés, la ressemblance de Dieu que nous portons en nous, l’image de Dieu à laquelle nous avons été créés, c’est la capacité d’aimer, de nous donner en toute liberté à Dieu et aux autres sans attendre de retour. Dieu, le premier, nous a aimés (1 Jn 4, 19). Quand nous L’aimons, en Lui-même ou par personne interposée (par le prochain en qui Il est présent), nous ne faisons que lui « rendre » une fraction de l’amour infini dont Il a fait preuve à notre égard. Rendons donc à Dieu amour pour Amour.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

J’aime pour rendre à Dieu de qui est à Dieu, c’est-à-dire une part de l’amour infini dont Il m’a gratifié et dont Il continue de me faire bénéficier. Une manière concrète de manifester mon amour consiste à m’acquitter de ma part des dépenses communes, via les impôts, pour assurer un environnement propice au développement de chacun au sein de la communauté à laquelle j’appartiens.

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