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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Un Dieu qui est Père

Un Dieu qui est Père

 

Et toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, race d'Abraham, mon ami, toi que j'ai saisi aux extrémités de la terre, que j'ai appelé des contrées lointaines, je t'ai dit: "Tu es mon serviteur, je t'ai choisi, je ne t'ai pas rejeté." Ne crains pas car je suis avec toi, ne te laisse pas émouvoir car je suis ton Dieu; je t'ai fortifié et je t'ai aidé, je t'ai soutenu de ma droite justicière. Voici qu'ils seront honteux et humiliés, tous ceux qui s'enflammaient contre toi. Ils seront réduits à rien et périront, ceux qui te cherchaient querelle. Tu les chercheras et tu ne les trouveras pas, ceux qui te combattaient; ils seront réduits à rien, anéantis, ceux qui te faisaient la guerre.

 

Je suis le Seigneur ton Dieu. Je te prends la main droite, et je te dis : « Ne crains pas, je viens à ton secours. » Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel. Je viens à ton secours, déclare le Seigneur ; ton rédempteur, c'est le Dieu Saint d'Israël.  

 

Isaïe 41, 8-14

 

 

Jésus nous a révélé Dieu comme un Père. Le Père lui-même a reconnu Jésus comme son Fils après qu’il ait été baptisé par Jean : « Tu es mon fils; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré » (Lc 3, 22). Jésus n’était-il pas au commencement avec Dieu (Jn 1, 2) ? Il l’était, certes, mais il en a reçu la reconnaissance officielle après le baptême, signifiant par là qu’il nous était possible, par ce sacrement, de devenir des fils adoptifs capables par l’action de l’Esprit de s’adresser à Dieu comme à un papa, de s’écrier : Abba! Père! (Rm 8, 15). C’est par Jésus, le Fils unique, en ce qu’il a revêtu la chair et a accepté de mourir sur la croix pour nous racheter que ce privilège nous a été accordé : « à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jn 1, 12);  « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ… qui nous a élus en lui… déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ » (Ép 1, 3-5). Réalisons-nous toute l’ampleur du privilège qui nous a été accordé ?  Fils de Dieu, même adoptifs, c’est quelque chose !

 

Ce qui a été révélé au grand jour dans le Nouveau Testament, l’avait déjà été, bien que de façon plus obscure dans l’Ancien, notamment en Isaïe. Qui, en effet, rassure en prenant la main droite ? N’est-ce pas le père ? Quel autre lien que celui du sang peut nous procurer la certitude d’obtenir du secours ?  Cependant, il arrive, malheureusement, que la paternité et la maternité dans l’ordre de la chair soient faillibles. Aussi, Dieu rajoute-t-il, par la bouche d’Isaïe : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas » (Is 49, 15). Dieu l’a démontré tout au long de l’histoire d’Israël et nous redit encore aujourd’hui à chacun : je t'ai choisi, je ne t'ai pas rejeté, et ce, malgré nos errements.

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