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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Je veux la miséricorde, non le sacrifice

 

 

Je veux la miséricorde, non le sacrifice

 

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Matthieu 9, 9-13

 

Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.

 

Lettre de Paul aux Éphésiens 4, 1-3

 

 

En quoi la miséricorde surpasse-t-elle le sacrifice ? La miséricorde constitue l’un des principaux attributs du Dieu des Juifs et des chrétiens, l’Unique, qui s’est révélé comme étant Amour, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, plein d'amour et de vérité (Ps 86, 15). Nous sommes appelés à imiter Dieu : « Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu, je suis saint » (Lv 19, 2). Cette sainteté se manifeste principalement par la miséricorde que nous manifestons envers les autres : supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. La miséricorde est en soi un sacrifice, l’abandon volontaire de la chose offerte (Dictionnaire le Petit Robert), en l’occurrence soi-même et le « droit » à une réparation pour un préjudice subi. Ce sacrifice est particulièrement agréable à Dieu car elle est une réponse à son Amour dont nous nous sentons investi et que nous avons le devoir de redistribuer ainsi qu’une réponse à des stimuli externes hors de notre contrôle, des offenseurs auxquels nos inclinaisons naturelles incitent à rendre la monnaie de leur pièce. Il n’y a pas là de quoi s’enorgueillir, bien au contraire ! Quant au sacrifice, en sons sens traditionnel d’abandon volontaire et visible d’une chose ou d’une manière de se conduire, il tire bien plus, pour ne pas dire exclusivement, sa récompense (Mt 6) de l’admiration qu’il suscite chez ceux qui en sont témoins que de Dieu.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?  (Lc 10, 25)

 

Je prends la résolution de devenir un agent actif de la miséricorde de Dieu dans le monde, de rendre Dieu présent au monde par ce moyen (la miséricorde). Je profite de l’année de la Miséricorde proclamée par le pape François pour m’engager dans le chemin de la miséricorde. Je puise dans les trésors de grâces confiés par Dieu à son Église et le secours de l’Esprit Saint l’assistance nécessaire pour y parvenir.

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