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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Fils d'Abraham mais de quelle mère ?

 

 

Fils d’Abraham, mais de quelle mère ?

 

Il y est écrit en effet qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre. Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu. Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante. tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. L’Écriture dit en effet : Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ; éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement, car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari. Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre. C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.

 

Lettre de Paul Apôtre aux Galates 4,22-24.26-27.31.5,1.

 

 

Notre père (dans la foi) c’est Abraham (Jn 8, 39), mais quelle est notre mère ? Est-ce la servante qui a engendré selon la chair ou la femme libre en raison de la promesse de Dieu ? La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, soumis à une Loi extérieure dont l’observance est ressentie comme un joug inclinant à poser des actes d’amour sans pour autant l’Esprit qui devrait l’animer. Cet Esprit qui nous fait connaître la vérité qui libère (Jn 8, 32), Jésus est venu nous le manifester, mieux nous en doter par sa mort sur la croix, ouvrant l’Alliance nouvelle promise à Jérémie où Dieu indique qu’Il mettra sa Loi au fond de notre être et l'écrira sur notre cœur. Alors je serai leur Dieu et eux seront mon peuple. (Jr 31, 33). À nous donc de choisir notre mère, celle qui fait de nous des esclaves du péché (Jn 8, 34) car impuissante à générer l’amour attendu de nous, ou celle introduite par le Fils qui nous libère et nous rend réellement libres (Jn 8, 36) comme l’Amour qui l’inspire.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

J’aspire à la liberté de l’Amour. Pour m’y conduire, je me laisse guider par son Esprit. Je ne perds jamais de vue que Dieu attends de moi « la miséricorde et non le sacrifice » (Mt 9, 13). Tout ce que je peux accomplir qui n’est pas inspiré par l’Amour, pas fait avec Amour, ne manifeste pas l’Amour, est vain ainsi que l’a constaté l’apôtre Paul : « si je n’ai pas en moi l’amour, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit » (1 Co 13, 1).

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