Malheureux celui par qui le scandale arrive !

6 Novembre 2016

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »

Luc 17, 1-6

Le péché est inévitable, nous somme tous humains, faillibles car de nature pécheresse. Si nous ne pouvons éviter de pécher, nous devons, par contre, chercher par tous les moyens à éviter que nos manquements à l’amour deviennent des occasions de chute pour les autres, des scandales.

Le dictionnaire le Petit Robert donne comme deuxième définition du mot scandale au sens religieux du terme : Fait troublant, contradictoire, qui met un obstacle à la croyance religieuse, qui sème la dissension. En ce sens, le plus grand scandale ou contre-témoignage qui puisse exister pour quiconque confesse sa foi en un Dieu qui est Amour et Miséricorde réside dans le refus de pardonner. Le pardon étant un attribut divin, il nous paraît souvent hors de notre portée, si nous souhaitons pardonner nous devons aller en chercher la force en Dieu, ce qui fait dire aux apôtres : « Augmente en nous la foi ! »

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je fais tout en mon possible pour éviter que ma conduite ou mes paroles ne deviennent un occasion de chute. Au premier chef, je pardonne et, si je m’en sens incapable, je crie vers Dieu pour que, par sa grâce, il me donne de dépasser les limites que cherche à m’imposer ma nature pécheresse.