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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Universalité du salut offert par Dieu

 

En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

 

Matthieu 15, 21-28

 

 

Dieu offre son salut à tous, sans discrimination, ceux de son peuple et les autres, les étrangers, étrangers non parce qu’ils ne sont pas connus de Dieu mais parce que eux ne Le connaissent pas ou mal. Il dit à Isaïe : « ma maison s’appellera Maison de prière pour tous les peuples » (Is 56, 7). Ne sont pas dans la vérité, ceux qui revendiquent un salut qui serait accessible exclusivement au groupe auquel ils appartiennent. Le récit de la Cananéenne est éloquent à cet égard. Quand Jésus dit « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël », il fait allusion à la perception erronée de  plusieurs dans son peuple à l’effet que le salut offert se limiterait à Israël, pire, que l’appartenance à ce peuple donnerait  « droit » au salut éternel. Mais grande est la foi de la Cananéenne. Elle sait que l’amour de Dieu et les grâces qui en découlent excèdent la capacité de ceux qui forment son peuple, son Église, de les accueillir, ne serait-ce qu’en raison de la négligence de ceux-ci de s’en préoccuper : « les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » En plus d’une étrangère, nous voyons en cette Cananéenne une pauvre, à l’image de Lazare qui « aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche » (Lc 16, 21). Dieu ne saurait demeurer insensible à la foi et à la pauvreté qui fait appel à sa grâce non comme un droit à faire valoir mais comme un privilège, un cadeau qu’elle est : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je considère que tous les habitants de la terre, sans restriction, sont enfants de Dieu et que Celui-ci veut qu’aucun ne se perde (Mt 18, 14). En conséquence, j’intercède par mes prières en faveur de ceux qui n’ont pas eu la même opportunité que moi de le connaître et de L’aimer comme le Père miséricordieux qu’Il est.

 

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