Tu es mon Fils bien-aimé, en toi, je trouve ma joie

Jésus pose un geste d’une grande humilité : il se fait baptiser par Jean le Baptiste qui, de son propre aveu, n’est pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Pourquoi agit-il de la sorte ? Par obéissance, l’obéissance de l’amour qui l’incline à se soumettre à la Volonté de son Père, tout comme Marie, sa mère, s’est soumise au rite de Purification, même si, n’ayant pas connu d’homme, cela n’était pas techniquement requis pour elle. Par solidarité également, la solidarité de l’amour, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché (Gaudium et Spes 22, § 2). Enfin, pour nous montrer l’exemple, comme il le dira à la dernière Cène après avoir lavé les pieds des disciples, un geste d’un amour proportionnel à la grande humilité qui le caractérise : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous » (Jn 13, 14-15).

En raison de l’amour de Jésus pour son Père et pour nous, parce que son obéissance et son humilité Lui sont agréables, son Père le reconnaît officiellement comme son Fils bien-aimé en qui Il trouve sa joie.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Par amour, je m’efforce de marcher dans les pas de Jésus avec humilité, d’obéir à la Volonté d’amour du Père céleste et de me faire solidaire de mes contemporains pour contribuer à leur salut, un salut acquis par la Passion du Christ, mais auquel il faut notre participation pour y accéder.