Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
22 Juin 2020 Parole du jour
En ces jours-là, Salmanasar, roi d’Assour lança des attaques à travers tout le pays d’Israël, et monta contre Samarie, qu’il assiégea pendant trois ans. La neuvième année du règne d’Osée, il s’empara de Samarie et déporta les gens d’Israël au pays d’Assour. Il les fit habiter à Halah, sur le Habor, fleuve de Gozane, et dans les villes de Médie. Cela arriva parce que les fils d’Israël avaient péché contre le Seigneur leur Dieu, lui qui les avait fait monter du pays d’Égypte et les avait arrachés au pouvoir de Pharaon, roi d’Égypte. Ils avaient adoré d’autres dieux et suivi les coutumes des nations que le Seigneur avait dépossédées devant eux. Voilà ce qu’avaient fait les rois d’Israël. En effet, le Seigneur avait donné cet avertissement à Israël et à Juda, par l’intermédiaire de tous les prophètes et de tous les voyants : « Détournez-vous de votre conduite mauvaise. Observez mes commandements et mes décrets, selon toute la Loi que j’ai prescrite à vos pères et que je leur ai fait parvenir par l’intermédiaire de mes serviteurs les prophètes. » Mais ils n’ont pas obéi et ils ont raidi leur nuque comme l’avaient fait leurs pères, qui n’avaient pas fait confiance au Seigneur leur Dieu. Ils ont méprisé ses lois, ainsi que l’Alliance qu’il avait conclue avec leurs pères et les avertissements qu’il leur avait donnés. Alors le Seigneur s’est mis dans une grande colère contre les tribus d’Israël et les a écartées loin de sa face. Il n’est resté que la seule tribu de Juda.
Deuxième livre des Rois 17,5-8.13-15a.18. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Le salaire du péché, c'est la mort (Rm 6, 23), la mort de l’âme, la séparation du Dieu qui est Amour et qui est sa vie. Le salaire du péché ce sont également des maux de toutes sortes, non parce que Dieu nous punit ou se venge, mais parce que nous nous écartons du chemin tracé par le Seigneur qui veut notre bonheur aujourd’hui et à jamais. Un monde sans Dieu, c’est l’enfer, une jungle où règne la loi du plus fort. Israël a fait la douloureuse expérience tout au long de son histoire de ce qu’il en coûte de se soustraire à la protection du Dieu qui les avait arrachés au pouvoir de Pharaon, qui les avait tirés de l’esclavage des hommes et du péché. Heureusement pour Israël et pour nous, Dieu n’est pas homme et ne conserve pas rancune, mais attend patiemment, comme le père du fils prodigue, pour nous faire miséricorde, pour nous faire retrouver le chemin du bonheur, un chemin duquel notre mauvaise conduite nous avait écartés, pour peu que nous regrettions sincèrement nos égarements. Ce que nous apprend aussi l’histoire d’Israël, c’est que le péché, s’il est vrai qu’il est accompli par des personnes individuelles, a également une dimension collective que Jean-Paul II a décrite sous le nom de structures de péché dans l’encyclique Sollicitudo rei socialis, des structures sociales, économiques et juridiques qui favorisent l’accomplissement d’actes contraires à l’amour et à la volonté de Dieu.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je m’efforce de demeurer sous la protection divine en me soumettant aux préceptes énoncés par le Seigneur, notamment, au double commandement de l’amour. J’identifie, je dénonce et je combats les structures de péché qui conduisent à l’asservissement de collectivités.