Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
16 Juillet 2020 Parole du jour
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Matthieu 12, 1-8 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
La vie m’a appris que les personnes qui se montrent exigeantes envers les autres le sont généralement d’abord avec elles-mêmes. La personne qui s’impose de lourds sacrifices pour plaire au Seigneur aura tendance à imposer un traitement similaire aux autres et à se montrer intransigeante envers eux, en contradiction avec l’enseignement et la nature du Dieu auquel elle cherche à plaire qui est Miséricorde et qui souhaite voir dans ses créatures la même miséricorde. Le plus grand sacrifice que nous puissions faire, c’est celui de notre volonté propre, de renoncer à vouloir imposer aux autres notre vision des choses, de les aimer tels qu’ils sont comme Dieu nous aime inconditionnellement tels que nous sommes, en dépit de notre statut de pécheurs.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je me garde de juger les autres, de leur prêter des intentions. Cela ne me dispense pas de déclarer comme mauvais les agissements contraires aux préceptes divins, à la loi naturelle. Condamner les actes mauvais, mais non les personnes qui les commettent, voilà qui n’est pas facile, mais pas impossible non plus. Nous en avons l’exemple en Jésus-Christ. Dans le pape François également…