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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Mon cœur se retourne contre moi

 

Ainsi parle le Seigneur : Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils. Quand je l’ai appelé, il s’est éloigné pour sacrifier aux Baals et brûler des offrandes aux idoles. C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours. Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour ; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ? Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent. Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer.

 

Livre d'Osée 11,1-4.8-9.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Aimer c’est se rendre vulnérable, s’exposer à la déception, à l’abus de confiance… voire même jusqu’à la trahison. Cela est vrai pour les hommes et tout autant et même davantage, pour Dieu. Dieu par amour pour nous s’est rendu vulnérable en créant l’homme libre, car l’amour ne saurait exister sans liberté, cette liberté dont nous abusons, certains allant jusqu’à se croire tout permis et même à nier l’existence de Celui qui les a tirés du néant voyant là une faiblesse, si ce n’est à exploiter, à tout le moins incompatible avec la Toute-puissance dont ils concluent à la non-existence. Cette vulnérabilité de Dieu a atteint son paroxysme lorsqu’il a revêtu la chair sous la forme d’un bébé naissant et s’est exposé à la mort ignominieuse de la croix pour racheter les trahisons que sont nos péchés et pour rendre la chair « capable » de la divinité, d’accueillir son Esprit d’Amour. Quant à se croire tout permis, l’apôtre Paul dira avec justesse : « Tout m'est permis"; mais tout n'est pas profitable. » (1 Co 6, 12).

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je m’efforce de ne pas abuser de la liberté dont me laisse jouir mon Père céleste, non par crainte servile du châtiment, mais par amour, par désir de ne pas décevoir la confiance de ce Père aimant qui, le premier, m’a aimé, pour Lui rendre amour pour Amour avec reconnaissance.

 

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