Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
24 Novembre 2020 Parole du jour
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » Luc 21, 5-11 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Elle passe la figure de ce monde (1 Co 7, 31). Tout est transitoire en cette vie, tout est appelé à disparaître. Plus nous avançons en âge et plus nous voyons s’effacer nos réalisations ou autres choses auxquelles nous attachions de l’importance, une importance démesurée eu égard à leur caractère passager. Plus nous regardons loin en arrière et plus il ne reste que le souvenir des personnes qui nous ont aimés et que nous avons aimées. Au surplus, le croyant voit dans la relecture de son histoire l’évolution de sa relation d’amour avec Celui qui EST (Gn 3, 14), le seul qui soit hier, aujourd’hui et à jamais.
Le peuple juif attachait une grande importance au Temple de Jérusalem, il y mettait toute sa fierté. Eh bien ! Même ce lieu saint, signe visible du Dieu invisible était voué à la disparition, une fois son office mené à son terme. Maintenant que le Verbe a fait sa demeure dans la chair, c’est désormais à la chair, à chacun de nous, que revient la mission de laisser Dieu manifester sa présence amoureuse dans le monde de manière tangible.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je ne m’attache qu’à Dieu seul, je n’accorde d’importance qu’à l’amour, à l’être plutôt qu’au paraître. Je prends conscience que tout ce qui ne se rattache pas à l’amour, l’amour de Dieu et des hommes, n’est que vanité : « vanité des vanités, tout est vanité. » (Qo 2, 1).