La sagesse de Dieu est reconnue comme juste à travers ce qu’elle fait

Les arguments ne manquent pas pour quiconque souhaite justifier sa conduite, même la plus injustifiable. La sagesse populaire l’exprime sous la forme du proverbe : qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Pareillement, les prétextes ne manquent pas à ceux qui se refusent à croire : Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Même les efforts de Dieu pour se faire proche de nous pour que le plus grand nombre accède au Royaume (Paul dira dans le même esprit : « Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns. » (1 Co 9, 22)) se retournent contre Lui dans l’esprit de ceux qui se refusent à croire. Plus la capacité intellectuelle d’une personne est grande, plus il lui est facile de justifier son incroyance si bien que ce qui constitue un avantage dans le monde se révèle un handicap au plan spirituel : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. » (Lc 10, 21). Confrontés à un monde apparemment chaotique, où l’Ennemi de Dieu cherche à faire régner le chaos, les croyants, et même ceux qui ne font que de rechercher la Vérité de bonne foi, découvrent qu’il existe un ordre et la sagesse de Dieu se fait reconnaître comme juste à travers ce qu’elle fait.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je demande le don de la foi. Si celle-ci me fait défaut, je recherche la Vérité avec un cœur pur, libre de préjugés, ce qui inclinera Dieu à manifester la justesse de sa Sagesse.