Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
10 Décembre 2020 Parole du jour
C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis : « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. » Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau, Israël, pauvre mortel. Je viens à ton aide – oracle du Seigneur ; ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël. J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain, tout neuf, à double rang de pointes : tu vas briser les montagnes, les broyer ; tu réduiras les collines en menue paille ; tu les vanneras, un souffle les emportera, un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu mettras ta joie dans le Seigneur ; dans le Saint d’Israël, tu trouveras ta louange. Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines. Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze, afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur. Isaïe 41, 13-20 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. Ne pas craindre, faire confiance, constitue la condition préalable pour que Dieu ou les autres, Dieu par l’entremise des autres, puissent nous aider. Il s’avère difficile, voire impossible, d’aider quelqu’un qui ne nous fait pas confiance et, si nous parvenons à aider une telle personne quelque peu, ce sera au détriment d’une dépense d’énergie considérable eu égard au peu d’aide effectivement apporté. Dieu, parce qu’Il est Amour respecte notre liberté et, conséquemment, ne nous aide pas malgré nous. Lorsque nous ne Lui faisons pas confiance, nous Lui mettons les bâtons dans les roues, nous L’empêchons de nous apporter un soutien qu’Il désire pourtant nous faire bénéficier, ce qui fait souffrir son cœur de Père. Jésus lui-même a vu son action restreinte par la méfiance : « Et il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur manque de foi. » (Mt 13, 58). Pire encore, non seulement la méfiance nous empêche de recevoir une aide dont nous aurions pourtant besoin, mais encore elle nous enlève toute possibilité d’aimer, car aimer c’est accepter de nous rendre vulnérables…
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je fais confiance. Je fais confiance à Dieu et aux autres, à Dieu agissant à travers les autres. En faisant confiance, non seulement je trouve toute l’aide dont j’ai besoin, mais encore je trouve l’amour, je découvre le Dieu qui est Amour et qui n’attend que je Lui ouvre la porte de mon cœur pour y entrer, une porte qui s’appelle confiance.