Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau

La vie est plus facile pour les spirituels, non pas que les difficultés auxquelles ils sont confrontés soient moindres, mais parce que les soucis engendrés par ces dernières diminuent de par l’assurance d’avoir un Père Tout-Puissant qui veille sur eux, un Père en qui ils mettent toute leur confiance et qui, dans sa Providence, ne déçoit point cette dernière. Vouloir avoir l’initiative, vouloir tout contrôler, vouloir plier les autres et Dieu à sa vision des choses, vouloir tout faire par soi-même… tout cela draine une énergie considérable et, la plupart du temps, en pure perte, car nous ramons à contre-courant. Laisser l’initiative à Dieu soulage non seulement de soucis inutiles, mais encore constitue l’unique voie pour cheminer vers le Royaume éternel. C’est la voie de l’enfance spirituelle proposée par Jésus : « Laissez les petits enfants venir à moi, et ne les empêchez pas ; car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. En vérité, je vous le dis, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point. » (Lc 18, 16-17) Heureux stade de la vie que celui de l’enfance, car les soucis ont peu ou pas de prise sur nous !

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je me remets, et mes soucis avec moi, entre les mains de mon Père céleste. Je compte sur sa Providence pour me conduire à bon port. Je fais part de mes préoccupations au Seigneur et Lui laisse le soin de trouver la meilleure issue possible pour que s’accomplisse sa Volonté d’Amour tant sur moi-même que sur les autres.