Dieu se laisse voir à travers ses œuvres

11 Octobre 2021

En effet, je n’ai pas honte de l’Évangile, car il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant, le Juif d’abord, et le païen. Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra. Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité. En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement. Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse, puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.

Lettre de Paul Apôtre aux Romains 1,16-25

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Si Dieu se laissait percevoir à travers ses œuvres à l’époque de l’apôtre Paul, cela est toujours le cas aujourd’hui, et même davantage, alors que la science perce les mystères de sa création et que tout, de l’infiniment petit à l’immensément grand, se révèle être gouverné par des lois universelles. Cette harmonie démontre que la Sagesse et non le hasard a présidé à la création du monde visible. Alors que nous devrions nous attendre à ce que l’avancement de la science conduise à une plus grande reconnaissance de Dieu, nous constatons que, malheureusement, tel n’est pas le cas et que, l’orgueil aidant, les sociétés les plus avancées technologiquement sont celles qui nient le plus son existence. Cette négation s’accompagne du rejet du mode d’emploi de l’œuvre prévu par le Créateur, de sorte que ces sociétés s’exposent à des maux sans nombre ainsi que l’évoque l’Apôtre.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’émerveille devant l’œuvre de Dieu. Je Lui rends grâces pour tous ses bienfaits, pour la Sagesse dont Il a investi son œuvre. Je demande au Créateur le discernement requis pour faire un usage de son œuvre conforme au mode d’emploi prévu dans sa pensée.