La crise des vocations, conséquence de l'insuffisance des prières

17 Octobre 2021

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

Luc 10, 1-9

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dieu suscite des saints, des personnes qui Le laissent aimer en elles et à travers elles, en fonction des besoins des lieux et des époques. Il en va de même pour les personnes consacrées, les ouvriers pour sa moisson. Les crises de vocations ne datent pas d’hier, Jésus lui-même déplore le manque d’ouvriers : La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Mais il ne s’arrête pas là, il nous propose la solution pour remédier au problème : Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. L’insuffisance du nombre de vocations est une conséquence directe de la diminution de la foi, du refroidissement de l’amour, qui, à leur tour, engendrent une diminution de la prière, particulièrement de la prière communautaire dont Jésus dit qu’elle attire sa présence : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux. » (Mt 18, 20) Souhaitons-nous mettre un frein au déclin de la foi et du nombre de vocations qui lui est conséquent ? Prions davantage ! Prions individuellement et collectivement. Formons de petits groupes de prières afin de rendre présent le Christ dans notre milieu de vie.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Plutôt que de m’apitoyer sur le déclin de la foi ainsi que du nombre d’ouvriers œuvrant à la moisson dans la société à laquelle j’appartiens, je prie davantage, personnellement et communautairement, et, à la suite de Jésus, j’invite mes contemporains à se joindre à moi et à en faire tout autant.