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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Tout donner… par amour, pour l’Amour

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Marc 12, 38-44

Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ? » Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. » Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. » Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. » La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger. Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.

Premier livre des Rois 17, 10-16

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

La seule chose qui importe aux yeux du Dieu qui est Amour, c’est l’intensité de notre amour, le degré d’intégralité du don que nous faisons de nous-mêmes. Dans cette voie, nous avons pour modèle Dieu lui-même en la personne du Verbe qui a revêtu la chair en Jésus-Christ : « Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix! » (Ph 2, 6-8). Ce même Jésus nous a dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jn 15, 13).

Les lectures liturgiques de ce dimanche nous présentent deux femmes, deux pauvres veuves, qui ont donné tout ce qu’elles possédaient, tout ce qu’elles avaient pour vivre. Si l’évangile reste muet quant au sort de la veuve dont Jésus a fait l’éloge, nous savons, par contre, que pour la veuve de Sarepta, la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie. Les miracles ayant pour finalité d’illustrer de manière tangible ce qui est de nature spirituelle, donc invisible, nous pouvons imaginer que la jarre de farine qui ne s’épuise pas et le vase d’huile qui ne se vide pas constituent une évocation des contrées éternelles, où nous sommes conviés à habiter, là où la nourriture n’est plus une préoccupation, auxquelles le grand amour cette veuve, le don total d’elle-même, a ouvert les portes.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je ne mets pas de limites au don de moi-même. Dans ceux qui me demandent, je vois Dieu qui me redemande une part de ce qu’Il m’a préalablement confié pour le bien du plus grand nombre.

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