Le Seigneur détruit la guerre jusqu’au bout du monde

La guerre, toute guerre, prend origine dans l’éloignement du Seigneur qui est Paix. Recherchons-nous la paix ? Détournons-nous de notre conduite mauvaise contraire aux préceptes du Seigneur qui a voulu par ceux-ci nous indiquer la voie du bonheur et de l’amour. Voulons-nous véritablement la paix ? Convertissons-nous ! Jadis, les habitants de Ninive, menacée de destruction par le Seigneur lui-même : « Encore quarante jours et Ninive sera détruite » (Jon 3, 4), ont pu éviter le fatal destin auquel ils étaient voués, chacun, du plus grand jusqu’au plus petit, s’étant détourné de sa mauvaise conduite et de l'iniquité que commettaient ses mains (Jon 3, 8). Quarante jours, c’est le temps du carême. Pourquoi ne profiterions-nous pas de la période de grâce de l’actuel carême pour nous convertir nous aussi et échapper à la destruction qui menace non seulement un endroit déterminé, mais l’humanité tout entière ? N’ignorons pas les enseignements de l’histoire, notamment ceux de l’Ancien Testament. Quand le peuple élu vivait de manière conforme aux préceptes du Seigneur, il connaissait la paix et la prospérité, mais quand il s’en détournait, sa conduite mauvaise l’exposait aux pires maux, dont la déportation.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je profite de la période du carême pour identifier ce qui, dans ma conduite, est contraire aux préceptes du Seigneur, contraire à l’amour. Je prie et je fais pénitence pour que le Seigneur m’accorde les grâces nécessaires pour surmonter les faiblesses de ma nature, pour produire le fruit de l’amour qu’Il attend de moi et qu’ainsi mon environnement immédiat, celui sur lequel je peux avoir de l’influence, connaisse la paix. Pour ce qui se situe hors de mon contrôle, je prie le Seigneur de toucher les cœurs de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses, je prie pour les dirigeants politiques.