Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
14 Mai 2022 Parole du jour
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jean 13, 31-35 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Aimer, aimer en vérité, c’est être translucides de l’amour que Dieu a répandu dans nos cœurs par son Esprit Saint, l’Esprit qui reposait sur le Christ et qu’il nous a légué en héritage. Nous sommes les héritiers du Christ quand nous laissons cet Esprit exprimer l’amour de Dieu en nous et à travers nous, cet Esprit qui nous configure au Christ, image visible du Dieu invisible, perfection de l’amour, lorsque nous nous abandonnons à lui en toute confiance. Vain est le culte que nous rendons à Dieu si notre amour ne surpasse pas l’amour des incroyants, si l’amour de Dieu ne s’exprime pas de manière plus éloquente à travers nous qu’à travers ceux qui ne le connaissent pas. La mesure de l’amour que Dieu souhaite exprimer à travers nous, c’est l’amour du Christ, un amour démesuré, infini : Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
J’implore l’Esprit Saint de venir reposer sur moi et de me configurer au Christ, de me rendre apte à accueillir l’amour de Dieu et, dans le même mouvement, à le répandre autour de moi pour le bénéfice et le salut du plus grand nombre, car stérile serait cet amour s’il devait s’arrêter à la porte de mon cœur.