Vous êtes le sel de la terre

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. ».

Matthieu 5, 13-16

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Un monde sans Dieu est un monde sans amour, un monde morne, un monde sans saveur. Ceux qui acceptent de se laisser conduire par l’Esprit de Dieu, de laisser Dieu aimer en eux et à travers eux par son Esprit d’Amour, rendent la vie des autres plus belle, agréable, savoureuse…

Si le sel devient fade, il ne vaut plus rien. Si l’amour de celui qui se réclame de Dieu se refroidit, s’il contriste l’Esprit en n’apportant plus sa collaboration à la réalisation du plan d’amour du Père, la profession de foi de ses lèvres n’est plus d’aucune « utilité » pour lui et encore moins pour les autres pour lesquels il devient une occasion de chute, un contre-témoignage de l’existence de Dieu, un scandale : « Malheur à celui par qui le scandale arrive » (Mt 18, 7).

Chaque seconde de notre existence, nous sommes invités à faire un choix fondamental : entrer en relation avec les autres et avec Dieu par amour ou, à la manière du monde, établir des relations de pouvoir, être le sel de la terre ou oublier l’Amour qui fait notre dignité et retourner à l’état de poussière juste bonne à être piétinée par les gens…

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’efforce de ne pas faire obstacle à l’action de l’Esprit Saint en moi et qui consiste à déverser en mon cœur l’amour de Dieu pour, de là, se répandre sur le monde qui m’entoure. Je prends conscience de ma responsabilité de croyant d’être le sel de la terre.