Reviens au Seigneur, car tu t’es effondré pas suite de tes fautes

Ainsi parle le Seigneur : Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes. Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains : “Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. » Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban. Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit. Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.

Livre d'Osée 14, 2-10.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Un monde sans Dieu, un monde sans Amour, va vers l’effondrement, chacun recherchant son intérêt propre et n’ayant qu’un souci secondaire, pour ne pas dire minimal, du bien commun. Cet effondrement est celui de Babel où l’orgueil des hommes ayant voulu s’élever jusqu’à Dieu (se faire dieux et décider de ce qui est bien et mal comme nos premiers parents ?) se sont retrouvés divisés et n’étaient plus capables de se comprendre les uns les autres tel qu’illustré poétiquement en disant qu’ils ne parlaient plus le même langage (Gn 11, 1-9). Une autre façon de nous diriger vers l’effondrement consiste à retirer des pierres à l’édifice que Dieu cherche à construire en leur niant le droit à l’existence. Dieu appelle à la vie chacun avec des caractéristiques uniques et irremplaçables en fonction des besoins des temps et des lieux. Le jour où un nombre suffisamment important de ces pierres viendra à manquer à une société donnée, l'édifice commun commencera à vaciller et elle ira vers sa déchéance.

Mais tout n’est pas sombre pour autant. Comme le dit le texte d’Osée, il est toujours temps de revenir au Seigneur ! Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. Notre avenir n’est pas scellé par nos choix passés, mais se dessine par les chemins que nous décidons de prendre dans l’aujourd’hui. À nous de faire les bons choix ! Les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’efforce de cheminer dans les voies d’amour du Seigneur afin de connaître le bonheur que son cœur de Père souhaite pour moi et les miens.