Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
5 Décembre 2022 Parole du jour
Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Une voix dit : « Proclame ! » Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » Toute chair est comme l’herbe, toute sa grâce, comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche et la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple est comme l’herbe : l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! » Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent. Livre d’Isaïe 40, 1-11 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Le Consolateur, l'Esprit-Saint, que mon Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. (Bible Crampon, Jn 14, 26)
La consolation nous vient de Dieu, de sa Parole et de l’Esprit qui a inspiré celle-ci et qui souhaite venir dans la chair en faisant sa demeure dans nos cœurs. Il y a des circonstances où les mots manquent pour apporter un baume aux souffrances d’autrui et où il vaut mieux souffrir silencieusement avec lui et en plaidant sa cause auprès du Consolateur. D’autre fois, il vaut mieux laisser la parole à cet Esprit. Il m’est arrivé une fois de rendre visite à une personne hospitalisée où l’Esprit s’est assurément exprimé à travers moi, parce qu’au terme de notre discussion, une voix s’est élevée et l’autre personne avec qui elle partageait la chambre, et dont j’ignorais la présence parce que les rideaux étaient tirés, a dit : « Vous êtes sûrement un prêtre. Vous ne savez pas combien vos paroles m’ont fait du bien. » N’étant pas prêtre, j’ai compris que l’Esprit d’Amour venait de s’exprimer à travers moi et d’apporter à mon insu la consolation à cette dernière.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
J’ouvre mon cœur à l’Esprit du Seigneur et je Lui donne la parole pour qu’Il apporte à travers moi la consolation à ceux qui en ont besoin. J’intercède auprès de Lui en faveur des autres auxquels Il ne me donne pas d’apporter une consolation tangible.