Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
31 Décembre 2022 Parole du jour
Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : « Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël : “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. » Livre des Nombres 6,22-27. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Le début d’une année est une période propice pour prendre des résolutions pour devenir de meilleures personnes ou pour nous libérer d’habitudes ou de penchants mauvais qui nous tiennent sous leur joug. Je ne prends plus de telles résolutions, non parce que je ne souhaite pas devenir une meilleure personne ou me libérer de ce qui me tient en esclavage, mais parce la longue liste de mes résolutions passées que je ne suis pas parvenu à tenir me démontre qu’il est illusoire de vouloir y parvenir par mes propres forces. Toute victoire obtenue par nos propres forces n’est que temporaire, nos inclinaisons mauvaises n’attendant qu’une occasion propice pour se manifester avec une force accrue même : « Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il se dit : 'Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti.' En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début. » (Lc 11, 24-26) Seule la grâce de Dieu permet d’aspirer à connaître des victoires durables parce qu’elle ne se limite pas à nous libérer des esprits mauvais, mais encore garde-t-elle la porte de notre cœur pour les empêcher d’y revenir.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Désormais, je compte uniquement sur la grâce de Dieu pour devenir une meilleure personne, grâce à laquelle je m’efforce d’apporter mon entière coopération, coopération qui, si essentielle puisse-t-elle s’avérer, demeure un facteur secondaire de changement. À la suite de l’apôtre Paul, j’endure avec patience et humilité les faiblesses dont le Seigneur et sa grâce ne daignent pas me libérer : « il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter -- pour que je ne m'enorgueillisse pas! À ce sujet, par trois fois, j'ai prié le Seigneur pour qu'il s'éloigne de moi. Mais il m'a déclaré: "Ma grâce te suffit: car la puissance se déploie dans la faiblesse." C'est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. » (2 Co 12, 7-9)
En continuité avec le livre des Nombres, je demande au Seigneur de bénir chaque personne qui lira ce billet, qu’Il fasse luire sur chacune son visage, apporte à chacune la grâce nécessaire pour la libérer de ce qui la tient en esclavage afin qu’elle puisse goûter la paix du cœur, la paix de Dieu, la seule paix véritable et durable.